Notre aventure sans frigo ou presque

Lecture du moment. Avis aux amateurs !

A vrai dire, l'idée de me séparer du réfrigérateur ne m'avait jamais traversée l'esprit. En revanche, se dire que notre réfrigérateur est bien trop grand pour ce qu’on y met, ça oui ! Surtout depuis que nous sommes dans la démarche presque Zéro Déchet et Zéro Gaspillage ; mais de là à s’en séparer complètement…

    

La réflexion est vraiment intéressante. De plus, le livre propose des méthodes de conservation alternatives à l'usage du réfrigérateur : méthode ancestrale ou méthode d'ailleurs comme le frigo du désert (je ne connaissais pas le principe mais il me plait beaucoup). Certaines techniques semblent tout aussi efficace voire même plus efficace que le réfrigérateur. Comme l’écrit Marie Cochard (page 13) : "A bien y réfléchir, on alimente un appareil en continu pour qu'un petit espace de quelques centimètres carrés reste toujours froid, et ce à l'intérieur de notre habitat que l'on chauffe en hiver, tandis que les températures extérieures avoisinent celle dudit appareil électroménager...". Comment dire... en voilà une réflexion pragmatique / pertinente / percutante !

Lorsque notre réfrigérateur rendra l’âme (réfrigérateur basic de seconde main), nous nous orienterons vers un équipement bien plus petit. Il sera plus adapté à notre besoin et nous consommerons moins d’énergie… même si je pense que le "frigo du désert" pourrait finalement faire l'affaire ! A méditer ?!?

J'aime beaucoup ce genre de livre qui nous ouvre l'esprit et en même temps nous rappelle tout simplement que nos grands-parents ou parents conservaient le fromage dans un garde-manger, le jambon dans le saloir, certains fruits et légumes à l’abri de la lumière, les carottes dans le sable, les pommes dans la remise…

A bientôt ! 

Comments

[Florence]

Pas besoin de ce livre, je n'ai qu'à demander à mes parents qui ont bien connu la période sans et même sans machine à laver longtemps. Ils ont eu la première alors qu'ils avaient déjà trois enfants, lavé toutes les couches ...à la main.

Les modes de vie évoluent et les nécessités diffèrent un peu. Je dis bien nécessités. Une ou deux générations en arrière, beaucoup de femmes ne travaillaient pas à l'extérieur. Politique, finance, commerce...se sont ligués pour que nous ayons un seul credo : consommer, consommer plus pour faire tourner la machine économique, et obtenir de la croissance, toujours plus de croissance. Dont on commence seulement à mesurer les effets néfastes et l’inanité. Sans se passer complètement de frigo, ni de tout, on doit pouvoir chacun à son échelle, améliorer les choses et trouver un mode de vie qui convient sans faire plus de dégâts. Beaucoup de pistes intéressantes partout et de la volonté mais qu'on ne doit pas je pense imposer. Cela braque les gens. C'est bien sûr plus long et compliqué de les amener à réfléchir et agir, d'autant que ce n'est pas la ligne officielle qu'on nous serine, mais...espérons.

Bon week-end.Bises

[Ni_Nou]

La société de consommation en général et les lobbies alimentaires en particulier nous conduisent parfois à ne pas réfléchir... Nous sommes dans une société de moutons. Heureusement, et comme tu le dis, il n'est pas trop tard pour réfléchir et devenir consommACTEUR plutôt que consommateur ! Bonne semaine à venir. Ni_Nou

[rougecabane]

Nous avons été (je parle pour ma génération) bien mal habitués allant toujours au plus facile sans se poser les bonnes questions ... c'était tellement simple d'acheter sans évaluer nos réels besoins ! il y aurait beaucoup à écrire sur les raisons qui nous ont conduits à de tels comportements .. peut être croyait on que le gaspillage était une des marques du progrès ? pas de quoi être fier de s'être laissé endoctriner par les chantres du consumerisme ... néanmoins je dois dire que nous avons élevé 3 enfants avec juste un petit refrigérateur table top : héritage de notre vie d'etudiant et que cela n'a jamais posé de problème ...sourire ... nous avons très bien survécu à cela ... le pire est que désormais seule, j'en ai bien trorp grand toujours quasiment vide... je ne dois pas encore payer assez cher l'électricité... mais là aussi il n'est pas trop tard pour réflechir à faire autrement ! beau dimanche... hélène